Pas besoin de capîtaine selon Henri Richard

Dix joueurs ont porté le « C » depuis que Henri Richard a pris sa retraite en 1975.

Il y en aura un autre, un 28e dans l'histoire de la franchise, lorsque la saison s'amorcera, mais une des plus grosses vedettes de l'histoire du hockey, possiblement celui avec le plus grand coeur, se demande maintenant si la seule équipe pour laquelle il a joué a besoin de coudre un « C » sur le chandail d'un de ses membres.

« Tout le monde devrait être un capitaine sur la glace, a déclaré Richard au quotidien The Gazette, la lettre n'est qu'un symbole. »

Richard a été le septième de 10 capitaines membres du Temple de la renommée. Toe Blake, Bill Durnan, Émile « Butch » Bouchard, Maurice Richard, Doug Harvey et Jean Beliveau l'ont précédé; Yvan Cournoyer, Serge Savard et Bob Gainey l'ont suivi.

Les nombreux changements apportés par Bob Gainey au cours de l'été le rendent perplexe.

« Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je suis les matchs, mais j'ai de la difficulté à me rappeler des noms. Je connaîtrais probablement beaucoup mieux les noms si les joueurs demeuraient à Montréal pendant plus de cinq ans, mais tout change tellement aujourd'hui. »

Le « pocket Rocket » s'est dit surpris du départ de Saku Koivu : « Je l'aimais bien. C'était un guerrier qui travaillait fort. Mais je ne suis pas surpris du départ d'Alex Kovalev. Même s'il est un excellent joueur, il ne se présente pas à tous les matchs. »

Source : Corus Sport

Il sera adopté des partisans

Avec plus d’une demi-douzaine de nouveaux visages dans le vestiaire des Canadiens pour amorcer la prochaine saison, il sera peut-être nécessaire de faire un tour de table et effectuer les présentations. Tandis que l’équipe devra patienter jusqu’en septembre pour faire cimenter l’esprit d’équipe, au moins une nouvelle acquisition arrive à Montréal en terrain connu.

Avec cinq saisons dans la LNH et une coupe Stanley dans ses bagages, le nouvel ailier gauche des Canadiens Travis Moen a déjà prouvé quel ingrédient il pouvait ajouter à la recette gagnante. Tandis que son expérience parle d’elle-même, il n’y a certainement pas de mal à ce que l’un des jeunes vétérans de la formation soit l’un de vos plus grands partisans.

« J’ai joué junior avec Travis à Kelowna pendant deux ans [2000 à 2002] et il est un ami intime », a indiqué le défenseur Josh Gorges, qui a mené les Rockets à la coupe Memorial en tant que capitaine en 2004. « Il m’a appelé dès qu’il s’est entendu avec l’équipe avant même que la nouvelle soit officiellement annoncée. Il était tellement enthousiaste. Il est un très bon gars et je crois qu’il va surprendre bien des gens ici. »

Avec des arrêts à Chicago, Anaheim et San Jose, le fougueux nouveau numéro 32 des Canadiens a largement contribué à la conquête de la coupe par les Ducks en 2007, inscrivant sept buts et 12 points durant les séries. Tandis que le natif de Stewart Valley en Saskatchewan a démontré qu’il pouvait marquer en temps opportun, le pain et le beurre de Moen demeure de se salir le nez et de faire sentir sa présence avec ses coups d’épaules.

« Avec le style de jeu qu’il pratique, les gens ici vont l’adorer », a promis Gorges. « C’est un gars d’équipe – l’un de ces gars qui va toujours être là pour tous ses coéquipiers, et ce, peu importe les circonstances, apportant toujours sa contribution et faisant toujours tout son possible pour aider l’équipe. »

Selon Gorges, si les partisans sont bouche bée avec le style robuste de Moen durant la saison régulière, ils le seront davantage lorsque le printemps arrivera.

« La meilleure chose à propos de Travis est qu’il semble toujours être en mesure d’élever son jeu d’un cran lors des gros matchs », a renchéri Gorges. « C’est le genre de gars que vous voulez dans votre équipe et je suis impatient de le voir sur la glace avec un chandail des Canadiens sur le dos. »


Shauna Denis écrit pour canadiens.com. Traduit par Alexandre Harvey.

Nouvelle carrière pour Marc Denis ?

Le joueur autonome sans compensation Marc Denis ne semble pas avoir l'opportunité de garder les buts pour une équipe de la ligue national en vue de la prochaine saison. S'il ne réussit pas à se trouver un boulot chez les professionnels, Denis pourrait devenir entraîneur.

Les Saguenéens de Chicoutimi qui ont perdu leur entraîneurs des gardiens au cours de la dernière semaine au profit de trois organisations allemandes. Les cerbères de l'équipe du Saguenay se retrouvent donc sans entraîneur.

Le président des Saguenéens, Guy Carbonneau, aimerait bien avoir la chance de compter sur un homme de cet envergure pour diriger ses jeunes protégés. "C'est sûr et certain que si Marc ne reçoit pas d'offre d'une équipe, il serait un ajout extraordinaire pour nous. On va voir ce qu'il décide, ce qu'il veut faire de sa carrière. A-t-il des offres d'équipes ? S'il décide de retourner au Saguenay pour son après-carrière, il pourra certainement aider notre équipe, s'il le veut. Pas uniquement nos gardiens, mais notre équipe au complet. Il pourrait aider Richard Martel, j,en suis convaincu. Il a une bonne expérience de la LNH. On verra..."

Denis, quant à lui, avoue qu'il n'a pas beaucoup de développement dans son dossier. "Il ne reste que peu de contrats "one way" à donner aux gardiens. Si je ne fais pas un retour dans la LNH, il faudra que les planètes soient alignées pour que je joue dans une autre ligue."

Marc Denis possède une maison à Chicoutimi et à passé son stage junior avec l'organisation des Saguenéens. Il souhaite ce qu'il y a de mieux pour sa conjointe et ses deux enfants.

L'exil vers l'Europe et un retour dans la ligue américaine sont très peu pensable pour Denis, je crois fortement qu'il sera sur la patinoire du Centre George Vézina cet hiver. Malheureusement pour sa carrière, mais heureusement pour les partisans des Sags qui ne peuvent que bénéficier de sa présence.